
Qu’il s’agisse d’orientation scolaire, de parcours professionnel ou de niveau de salaire, les mêmes inégalités perdurent de « l’école au marché du travail ». Les conclusions du dernier rapport de la Cour des comptes ne sont pas des plus rassurantes ou du moins, elles nous obligent, encore une fois, à saisir l’ampleur du problème pour mettre en place des dispositifs efficaces, coordonnés et pérennes.
Au-delà de politiques publiques plus volontaristes et transverses, il nous faut plus que jamais agir à la racine et déconstruire dès le plus jeune âge les stéréotypes de genre qui sous-tendent ces inégalités, qui sont également le terreau de potentielles violences. Et cela se joue avant tout à l’école !
Pourtant, seuls 53 % des établissements scolaires indiquaient en 2020 avoir des référentes ou référents Égalité filles-garçons... Une des 9 recommandations du rapport de la Cour des comptes insiste ainsi sur l’importance de sensibiliser et former les personnels de l’Éducation nationale à la pédagogie égalitaire et au poids des stéréotypes de genre dans l’orientation des élèves.
À son niveau, le Centre Hubertine Auclert agit également au quotidien pour accompagner, outiller et former à l’égalité femmes-hommes et aux discriminations de genre, les acteurs et actrices du territoire francilien que sont les associations, les collectivités locales ou les équipes éducatives.
Parce que diffuser une culture de l’égalité au plus tôt chez toutes et tous est une condition sine qua none de réussite des actions et politiques publiques pour lutter globalement et sur le long terme contre les inégalités de genre.