Ce 17 mai, se tient la journée internationale de lutte contre les LGBTQI+phobies. Ces discriminations et ces violences sont une réalité dans notre pays. Sexisme et LGBTQI+phobies ont toujours été intimement liés, mus par les mêmes stéréotypes de genre qui hiérarchisent, divisent et discriminent. Face à cette constante progression du sexisme, nous avons collectivement une double obligation d’action et de résultats :

1. À travers la convergence des politiques publiques et l’implication forte des partenaires institutionnels, État et collectivités territoriales : nous devons agir ensemble, puis encourager et favoriser le travail essentiel des associations mobilisées dans la lutte contre les violences. Témoin de cet état des lieux inquiétant, le Centre Hubertine Auclert poursuit ses études sur les violences de genre et confirme l’enjeu majeur de la lutte contre les cyberviolences chez les jeunes, particulièrement les jeunes personnes LGBTQI+.
2. À travers la sensibilisation et la formation : le Centre Hubertine Auclert a créé un outil incontournable à destination des responsables d’établissements scolaires. Formations, campagnes, kits pédagogiques, échanges de pratique… Un ensemble de dispositifs pour mettre en œuvre l'égalité et lutter contre les violences, les comportements sexistes et LGBTQI+phobes, au sein des établissements scolaires ou au travail.

Ce travail de recherche, de formation et de sensibilisation - le plus en amont possible - est indispensable : sans lui, l’inclusivité ne restera qu’un vœux pieu… À nous de sensibiliser et d’agir pour déconstruire les stéréotypes de genre et garantir l’égalité de toutes et tous !