La Fondation des Femmes, en partenariat avec Femme Actuelle, et avec le soutien de la Région Ile-de-France, a réalisé un testing sur les discriminations à l’embauche en raison du sexe sur les métiers masculinisés. A l’occasion de la journée dédiée aux inégalités salariales, elle en révèle les résultats.
Plus de 900 CVs factices, identiques en dehors du sexe du candidat, ont été envoyés sur une période de 6 mois en réponse à des offres pour des emplois de jardinier.e, chauffeur.e livreur.se ou mécanicien.ne.
La Fondation des Femmes, en partenariat avec Femme Actuelle, et avec le soutien de la Région Ile-de-France, a réalisé un testing sur les discriminations à l’embauche en raison du sexe sur les métiers masculinisés. A l’occasion de la journée dédiée aux inégalités salariales, elle en révèle les résultats.
Plus de 900 CVs factices, identiques en dehors du sexe du candidat, ont été envoyés sur une période de 6 mois en réponse à des offres pour des emplois de jardinier.e, chauffeur.e livreur.se ou mécanicien.ne. Il en ressort que :
une femme candidate à un emploi dit « masculinisé » a 22% de chance de moins qu’un homme candidat d’être convoquée à un entretien par un.e employeur.se.
ce chiffre atteint 34.2 % pour le métier de chauffeur.se-livreur.se
ce résultat atteint plus de 30% en moyenne si l’on considère également comme une discrimination le fait que l’employeur n’insiste pas auprès de la femme lorsqu’il n’a pas de réponse à sa proposition d’entretien, à la différence du candidat homme, comme s’il s’agissait d’un choix de dernier recours.