L'ISNI, syndicat des internes en médecine, a lancé un questionnaire en septembre 2017 auprès de 3000 étudiants (dont 3/4 de femmes) pour évaluer la part du sexisme subie au quotidien dans le milieu hospitalier. Parmi les répondants, 8,6% affirment avoir été victimes de harcèlement sexuel dans le cadre de leur travail ou de leurs études : 6,6% de harcèlement déclaré et 2% de harcèlement non déclaré mais avéré. 61% des femmes se de?clarent victime de sexisme contre 7% des hommes.
L'ISNI, syndicat des internes en médecine, a lancé un questionnaire en septembre 2017 auprès de 3000 étudiants (dont 3/4 de femmes) pour évaluer la part du sexisme subie au quotidien dans le milieu hospitalier. Parmi les répondants, 8,6% affirment avoir été victimes de harcèlement sexuel dans le cadre de leur travail ou de leurs études : 6,6% de harcèlement déclaré et 2% de harcèlement non déclaré mais avéré. 61% des femmes se de?clarent victime de sexisme contre 7% des hommes. 34% relèvent des "attitudes connotées", comme le contact physique ou le geste non désiré (65%), la simulation d’acte sexuel (9%), la demande insistante de relation sexuelle (14%) ou le chantage à connotation sexuelle (12%). Les supérieurs hiérarchiques, médecins et chefs de services, arrivent en tête des auteurs de ces agissements (37%).
L’étude, bien que non représentative de la population des internes, confirme l’existence d’un climat pesant dans le monde médical et en particulier pour les étudiants, qu’ils soient infirmiers, médecins ou aides-soignants.