Les résultats aux baccalauréats le montrent : l'EPS traite mal les filles. A la manière du sport, elle continue de considérer que les « filles sont des garçons comme les autres » et que l'égalité consiste, pour les filles, à accéder à ce que font les garçons, à la manière des garçons.
Les résultats aux baccalauréats le montrent : l'EPS traite mal les filles. A la manière du sport, elle continue de considérer que les « filles sont des garçons comme les autres » et que l'égalité consiste, pour les filles, à accéder à ce que font les garçons, à la manière des garçons. Pour que les filles soient traitées équitablement en EPS, il faut cesser de valoriser prioritairement le patrimoine génétique, de définir la performance essentiellement selon des critères masculins, de penser que les résultats priment sur les procédures en matière d'éducation, que les évaluations se font en absolu et non de façon relative. Enseigner l'EPS c'est bâtir - par et dans - l'action concrète et conflictuelle, les rapports fille – garçon d'aujourd'hui qui généreront les relations femme – homme de demain. Dans ce numéro, l'équipe de rédaction livre réflexions et expériences pour que la mixité soit une collaboration d'enrichissement et de reconnaissance réciproques et non une rivalité des sexes.
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Sur le site de la Librairie de l’Éducation
http://www.sceren.com/cyber-librairie-cndp.aspx?l=les-cahiers-eps-de-l-academie-de-nantes-n-33-janvier-2006&prod=15536
Librairie de l'éducation - 13, rue du Four - 75006 Paris

