SOS homophobie publie la 29ᵉ édition de son rapport annuel afin de dresser un état des lieux des violences, discriminations et obstacles auxquels sont confrontées les personnes lesbiennes, gays, bies, trans et intersexes en France. À partir des vécus des personnes qui ont témoigné auprès d’elle, mais aussi de son analyse de l’actualité et des évolutions politiques et sociales, SOS homophobie constate un climat politique et social réactionnaire qui ne cesse de prendre pour cible les personnes LGBTI.
SOS homophobie publie la 29ᵉ édition de son rapport annuel afin de dresser un état des lieux des violences, discriminations et obstacles auxquels sont confrontées les personnes lesbiennes, gays, bies, trans et intersexes en France. À partir des vécus des personnes qui ont témoigné auprès d’elle, mais aussi de son analyse de l’actualité et des évolutions politiques et sociales, SOS homophobie constate un climat politique et social réactionnaire qui ne cesse de prendre pour cible les personnes LGBTI. Le mal de vivre suscité par la banalisation des discours de haine renforce les dynamiques d’exclusion subies par les personnes LGBTI et brise le tissu social. Par ce rapport, l’association souligne la nécessité de remettre au centre de l’espace politique et social les vécus des personnes LGBTI et la lutte contre les discriminations.
Cette année, comme tous les ans, le Rapport annuel de SOS homophobie dresse un panorama des LGBTIphobies en France sur l’année 2024. En revanche, il ne prétend pas être exhaustif. En effet, les dispositifs d’écoute de SOS homophobie ne sont pas la seule ressource pour les victimes, qui se tournent vers d’autres associations généralistes ou spécialisées, s’appuient sur leurs proches, portent plainte, ou partagent leur vécu sur les réseaux sociaux pour exprimer leur colère et rechercher du soutien. Une grande majorité de témoignages n’est répertoriée nulle part. La banalisation des discours de haine dans les médias et sur les réseaux sociaux, dans un contexte de polarisation politique de l’espace médiatique vers l’extrême droite, et donc de désertion par des femmes, des personnes LGBTI, racisées, et leurs allié·es, signifie aussi que des publications et discours LGBTIphobes peuvent ne pas être signalé·es à l’association. SOS homophobie souligne le courage des personnes qui ont témoigné auprès de ses dispositifs d’écoute des actes dont elles ont été victimes.