Le 7ème rapport annuel du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes sur l'état du sexisme en France met en lumière deux constats inquiétants : une polarisation sociale autour des enjeux d'égalité de genre notamment dans les médias et les discours politiques ; et des inégalités sociales et économiques très nettement persistantes.
Le 7ème rapport annuel du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes sur l'état du sexisme en France met en lumière deux constats inquiétants : une polarisation sociale autour des enjeux d'égalité de genre notamment dans les médias et les discours politiques ; et des inégalités sociales et économiques très nettement persistantes.
L’un des chiffres les plus marquants, c’est celui des 94 % de femmes de 15 à 24 ans qui estiment qu’il est plus difficile d’être une femme aujourd’hui, soit 14 points de plus qu’en 2023, quand seulement 67 % des hommes de 15-24 ans le pensent (+8 %). Pire, 13 % des hommes pensent qu’il est plus difficile d’être un homme qu’une femme.
En 2024, le procès de Mazan a constitué un miroir de ces oppositions pour 65% des Français, l’affaire Mazan illustre le fait qu’en matière de violences sexistes et sexuelles, tous les hommes portent une part de responsabilité et/ou de culpabilité. Ainsi, plus de 9
Français·e sur 10 considèrent que les hommes ont un rôle à jouer dans la prévention et la lutte contre le sexisme.
Le HCE met en avant de solutions plébiscitées par les Français·es pour lutter contre le sexisme :
- faire de l'éducation à l'égalité une priorité,
- réformer le congé paternité/parental comme vecteur de justice sociale et d'égalité,
- œuvrer pour une plus grande mixité et parité dans le monde professionnel, de la formation des jeunes au monde du travail,
- passer d'une obligation de moyens à une obligation de résultats pour les pouvoirs publics,
- engager davantage les hommes dans la lutte contre le sexisme.