La représentation des femmes dans le mouvement ouvrier est une question ancienne et récurrente. Malgré une féminisation constante du salariat et la mise en œuvre de politiques d'égalité interne et externe, les femmes et leurs intérêts restent sousreprésentés dans les organisations syndicales marquées par une « culture masculine » préjudiciable à la prise de responsabilités des femmes.
La représentation des femmes dans le mouvement ouvrier est une question ancienne et récurrente. Malgré une féminisation constante du salariat et la mise en œuvre de politiques d'égalité interne et externe, les femmes et leurs intérêts restent sousreprésentés dans les organisations syndicales marquées par une « culture masculine » préjudiciable à la prise de responsabilités des femmes. Si la présence de femmes à la table de négociation est souvent pensée comme la garantie d’une meilleure prise en charge des intérêts féminins, selon l'adage anglais « women at the table: women on the
table », cette corrélation n’est pas automatique et dépend aussi du rapport de force avec les employeurs.
A travers une approche historique les autrice de cet article reviennent sur les différents enjeux et leviers rencontrés par les syndicats pour inclure les femmes dans les instances syndicales.