Pourquoi parler de langage égalitaire plutôt que d’écriture inclusive ? Parce que l’enjeu ne se limite pas à l’écriture et à la typographie, mais s’étend à la langue orale, à sa grammaire et sa syntaxe, mais aussi à la communication visuelle. Comme il est rappelé dans le livret, le terme égalitaire est privilégié car le féminin est déjà inclus dans la langue, quoique historiquement invisibilisé. Il ne s’agit pas de « féminiser » la langue et d’inventer des formes féminines ex nihilo, mais de redonner la même place aux formes féminines et masculines. L'objectif est de fournir le plus simplement possible les outils de transformation de l’écriture institutionnelle au profit de l’égalité femmes-hommes.
Faire le choix du langage égalitaire au sein des collectivités, c’est aller au-delà du geste symbolique, c’est faire la promesse de lutter contre les inégalités et c’est faire preuve d’exemplarité. Pensé comme une introduction au langage égalitaire et à sa mise en pratique, ce livret propose un état des lieux synthétique des enjeux autour du langage et de l'égalité femmes-hommes, puis déconstruit plusieurs idées reçues. Un mode d'emploi et une analyse de certaines expressions à utiliser sont présentées en fin de livret.
Le livret est illustré par Marianne Balabaud et a été mis en page par Julie Lastmann.