En 2016, une étude pionnière réalisée par le Centre Hubertine Auclert dans des établissements scolaires franciliens mettait en lumière les rouages sexistes des cyberviolences vécues par les élèves de la 5ème à la 2nde en Île-de-France. Ces violences reproduisent et amplifient le contrôle sur le corps, le comportement et la sexualité des filles, ainsi que la stigmatisation voire l’exclusion des élèves qui ne correspondent pas aux normes de genre. Les cyberviolences sont fortement imbriquées avec les violences hors ligne : ainsi les violences peuvent s’exercer en continu : commencer dans la cour de récréation, se poursuivre sur les réseaux sociaux, puis à nouveau dans l’espace de la classe, avec des conséquences démultipliées pour les victimes.
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